UPN de Frasnes-lez-Buissenal

Pastorale de la santé



Responsable de la Pastorale de la Santé

Martine Van Quickelberghe

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Sacrement des malades

Célébration du Sacrement des malades lors de la neuvaine à Montroeul-au-Bois

onction2013


A propos du sacrement de l'onction des malades.

1. Les effets du sacrement de l’Onction

La maladie, les infirmités, l’âge avancé… cela touche tout le monde, à un moment ou l’autre de l’existence, - sauf de rares exceptions ! - Le croyant éprouve alors le désir de crier vers Dieu et souhaite obtenir de Lui une grâce particulière pour poursuivre au mieux son chemin de vie. En cette circonstance difficile, l’Eglise propose à l’homme souffrant de recevoir le secours du sacrement des malades. Par la grâce de ce sacrement accueilli avec foi, le Seigneur Jésus vient à la rencontre du malade et lui témoigne de son amour efficace. Ce soutien privilégié apporte à celui qui souffre, confiance dans l’épreuve, apaisement dans son désarroi, courage et force pour combattre le mal, le surmonter, voire en guérir. Outre ces marques de réconfort, l’Onction l’aide à vivre son état présent dans une foi renouvelée au Christ, sauveur des corps et des âmes, et accroît en son cœur le don de la charité.

 2. Le sacrement de l’Onction, signe de la tendresse de Dieu

Votre santé se dégrade, vous vous sentez de plus en plus dépendant de votre entourage et cette perte d’autonomie vous fait souffrir. L’Evangile vous a appris que Jésus, au cours de sa mission sur terre, a eu beaucoup de sollicitude pour les personnes malades et infirmes : « Moi je suis venu, disait-il, pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance » (Jean, 10, 10). Les malades, ainsi que les enfants, étaient ses préférés. Aujourd’hui, vous aussi, alors que vous êtes atteint par la maladie, le handicap ou le grand âge, vous pouvez recevoir un signe privilégié de la tendresse miséricordieuse du Dieu vivant : le sacrement des malades. Par les gestes et les paroles du prêtre qu’accompagne la prière des croyants, Jésus manifeste qu’il est « pour » la vie, pour la vie de « l’homme tout entier » (Rituel, n° 54), c’est-à-dire pour le soulagement de « son corps, son âme et son esprit » (n° 111). Reçu avec foi, dans une attitude d’abandon entre les mains du Seigneur et de confiance en Celui qui seul peut « sauver et relever » (cf. rite de l’onction), le sacrement apporte à la personne souffrante ce qui est pour elle « le meilleur » aux yeux de Dieu selon son grand projet d’amour pour le monde.

 3. Dans le sacrement de l’Onction, le Christ nous uni à son mystère pascal

Pour un chrétien comme pour tout homme, la maladie grave ou l’affaiblissement dû à l’âge est un temps d’épreuve, d’angoisse et de solitude. Cela lui rappelle sa fragilité et la précarité de son existence. Jésus, nous le savons, a vécu des souffrances similaires. Il a connu la douleur, physique et morale, et aussi l’abandon des siens alors qu’il vivait avec angoisse l’approche de la mort. Ces événements douloureux, il les a comme « retournés » par la qualité de son amour et son attachement à son Père. Aussi Dieu a-t-il fait de la mort de son Fils un passage vers la Vie, il L’a ressuscité. Parce qu’« il a pris nos souffrances et porté nos maladies » (Matthieu 8, 17), le Seigneur Jésus est devenu le premier d’une multitude de frères, destinant ceux-ci à participer à la dynamique de sa propre résurrection.

 Tout baptisé est enseveli dans la mort de Jésus pour ressusciter avec Lui. (C’est le sens même du rite baptismal.) C’est ce même mystère de mort et de Vie que l’Eglise propose à la personne souffrante dans le sacrement des malades. Dans l’épreuve de la maladie vécue avec foi, le chrétien est étroitement associé à la passion du Sauveur. En unissant ses infirmités à la croix rédemptrice, il est appelé, comme le Christ, à aimer jusqu’au bout. Par l’offrande qu’il fait de lui-même en union intime avec Jésus, il travaille à l’évangélisation et au salut du monde. En même temps, l’Esprit de réconfort reçu dans le sacrement adapte à chaque malade le baume de la grâce et associe chacun d’une manière privilégiée au Ressuscité de Pâques, pour son salut et son relèvement (cf. rite de l’Onction), pour aujourd’hui et pour demain…

 4. Les rites de la liturgie du sacrement de l’Onction

Pour ceux et celles qui reçoivent l’Onction au cours d’une célébration communautaire du sacrement des malades, ainsi que pour tous les participants à cette même liturgie, celle-ci leur donne à vivre une expérience spirituelle de grande densité.

 Comme pour tout sacrement, la liturgie de l’Onction s’ouvre sur une proclamation de la parole de Dieu qui éveille la foi du malade et de la communauté pour demander au Seigneur la force de son Esprit. Ensuite, par les gestes de tendresse et de guérison que sont l’imposition des mains du prêtre - en silence - et l’onction sur le front et les mains de la personne souffrante, c’est le Seigneur lui-même qui la rejoint là où elle en est dans sa faiblesse, la prenant sous sa haute protection, l’oignant avec l’huile dûment bénite pour « la guérison de l’âme, mais aussi du corps, si telle est la volonté de Dieu » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n° 1520). Les onctions sont accompagnées de paroles qui en disent le sens :

« N. (prénom du malade), par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint. (Le malade répond : AMEN.)

Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève. (Le malade répond à nouveau : AMEN.) ».

Les gestes s’inscrivent dans « la prière inspirée par la foi » dont parle l’apôtre Jacques (5, 14-15) qui doit caractériser l’ensemble de la célébration : les litanies et les prières prévues par la liturgie, la qualité des chants, surtout le climat de silence intérieur…

 On sera peut-être étonné de trouver mention, dans la formule qui accompagne l’onction, de la rémission des péchés (déjà dans le texte de Jacques). Le sacrement des malades ne remplace évidemment pas le sacrement de Pénitence qui est d’ailleurs prévu par le Rituel (n° 94) pour être reçu au préalable - si nécessaire, bien sûr, - mais il suppose la pureté du cœur pour une réception fructueuse de la grâce sacramentelle.

 

Annexes

 Question pratique : Pourquoi une célébration communautaire ?

 S’il est bien de demander et de recevoir ce sacrement individuellement, à domicile ou en clinique, quand on sent la maladie marquer dangereusement sa vie ou avant une opération chirurgicale sérieuse, il est cependant préférable de le recevoir lors d’une célébration communautaire. Recevoir l’Onction lors d’une assemblée dominicale manifeste mieux le fait que, malgré l’accroc de santé, le handicap ou la vieillesse, la personne malade est entourée de l’attention fraternelle et de la prière de tous, et qu’elle reste membre à part entière de la communauté-Eglise, comme d’ailleurs de la société. Mais quel que soit le lieu où l’on reçoit le Sacrement des malades, en famille, en milieu hospitalier ou à l’église, on veillera à ce qu’il soit accueilli en pleine conscience (dans toute la mesure du possible !), et que le malade soit entouré de ses proches ou/et de membres de la communauté.

  Photos d'une année antérieure

 





Conférence sur l'onction des malades

Pour avoir le texte de la conférence de monsieur le doyen Xavier Huvenne sur l'onction des malades, cliquez ici


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