Résumé du document sur la catéchèse

 

Un projet pastoral

 

Après les quatre années pastorales consacrées à l’annonce de la Parole, le service, la célébration et la prière, les évêques nous appellent à approfondir la question de la catéchèse durant les trois années qui viennent.

 

Pour nous guider dans cette immense entreprise, nos évêques viennent de publier une plaquette s’intitulant « Devenir adulte dans la foi ». Ce travail a été effectué dans la ligne du document publié par Rome en 1997 : Le Directoire Général pour la catéchèse.

 

Nous sommes donc tous invités à lire ce document cette année, à nous attacher à le comprendre en y travaillant en équipe.

 

Comprendre et analyser

 

Dans quel sens sommes-nous appelés à avancer ?

Déjà les mots du titre de la plaquette nous proposent  une première réflexion :

 

Adulte

La catéchèse s’adresse prioritairement aux adultes et doit se vivre sur le modèle du catéchuménat adulte (cheminement vers les sacrements de l’Initiation chrétienne). Cela ne veut pas dire qu’on ne peut rien proposer pour les enfants et les adolescents de façon spécifique mais que notre engagement dans ces tranches d’âges ne peut absorber la majeure partie de notre énergie pastorale.

Foi

C’est la foi chrétienne qu’il s’agit de transmettre et elle consiste essentiellement à devenir disciple du Christ, entrer en relation, vivre en communion dans l’Esprit Saint avec lui, chemin vers Dieu, notre Père.

Quelles sont les initiatives que nous prenons pour mieux comprendre et vivre notre foi ?

 

Devenir

« On ne naît pas chrétien, on le devient ». Cette affirmation présente dès les premiers temps du Christianisme a été un peu occultée dans un contexte de société où lorsqu’on entrait dans la filière « catho », on y mourrait aussi.

Aujourd’hui, nous redécouvrons avec acuité que la transmission de la foi ne va pas de soi. Nombreux sont les parents qui en font la douloureuse expérience.

C’est aussi parfois un motif de grand découragement des catéchistes.

 

Devenir chrétien est un chemin que personne ne peut faire à la place de quelqu’un d’autre,

mais aussi qu’on ne peut pas faire sans les autres …

 

Entrons donc résolument cette année dans l’approfondissement de toutes ces questions.

On peut se procurer la brochure au prix de 3 € au secrétariat décanal ou au CDD.

 

 

On ne naît pas chrétien, on le devient

 

Est musulman, tout enfant né de père musulman. Est juif, tout enfant né de mère juive. Rien de tel dans le christianisme : on devient chrétien par le baptême.

Aux premiers siècles de l’Église, à l’époque des persécutions, être baptisé était un choix personnel effectué le plus souvent à l’âge adulte.

Si l’histoire du christianisme en occident nous a induits à croire que ces temps étaient révolus et qu’être chrétien relevait d’une évidence sociale, les dernières décennies nous obligent à une remise en question.

 

Aujourd’hui, même si beaucoup de ceux qui frappent à la porte de l’Église pour recevoir un sacrement le font encore par tradition, de nouvelles demandes émergent.

Des jeunes, des adultes qui n’avaient pas été élevés dans la foi chrétienne découvrent, émerveillés, le trésor de l’Évangile et demandent le baptême.

 

Ces nouveaux catéchumènes sont comme des éclaireurs pour nos pratiques pastorales.

Le Directoire Général de la catéchèse (de Rome) nous demande de prendre pour modèle le catéchuménat adulte pour penser l’ensemble des démarches catéchétiques que nous proposons dans nos paroisses.

 

Devenir disciple de Jésus

 

Devenir chrétien, c’est devenir disciple de Jésus. Cela ne se fait pas en assimilant une doctrine mais cela se vit dans la rencontre.  Rencontre avec le Christ vivant aujourd’hui dans une communauté chrétienne concrète.

C’est en cheminant avec le Christ à nos côtés comme les disciples d’Emmaüs que nous devenons chrétien. C’est lui qui nous instruit, qui nous explique tout. C’est l’Esprit Saint qui guide ce chemin de foi.

 

A la p 9 du document des évêques, nous lisons :

« Les chrétiens sont des gens de la Voie, d’un chemin de vie, avec des compagnons de route à la suite de Jésus.

Et toujours il nous prendra à ses côtés et nous instruira. Il appelle autour de lui ses disciples, les instruit, leur explique tout. Cela se produira à partir de situations concrètes ou de questions que nous posons. En chemin, peu à peu, nous découvrons le sens de cet Évangile pour nous et pour le monde. Car il n’y a pas seulement à l’horizon la question de savoir comment l’on devient chrétien, mais aussi comment on le reste et comment il convient de vivre en chrétien.

C’est pourquoi, régulièrement, il faut que Jésus ‘nous prenne à ses côtés’ et nous instruise. C’est cela, la catéchèse, et nous en avons tous besoin. »

 

D’après le document des évêques
n°7 à 15

 

De la première annonce à la catéchèse

 

Nous avons déjà expliqué qu’on ne naît pas chrétien mais qu’on le devient. Comment parvient-on à la foi ?

On parvient à la foi parce qu’on a été touché par Dieu et par sa Parole.

Ce n’est pas par la réflexion philosophique, ce n’est pas par ses seules forces, ce n’est pas de notre seule expérience, c’est de la richesse d’une rencontre avec une Parole que peut naître la foi.

Cela demande d’écouter et de prêter attention à ce qui s’est passé : un moment d’émotion dans la liturgie, le témoignage de quelqu’un, une parole entendue.

C’est ce qu’on appelle la première annonce.

 

C’est par la Parole de Dieu qui touche le cœur de l’homme que l’on parvient à la foi. Cette expérience peut se vivre de façon soudaine (tel moment, telle rencontre, moment de conversion) ou de façon plus graduelle, par la tradition au bon sens du terme.

Si nous n’expérimentons pas quelque chose de la rencontre personnelle avec le Christ, nous restons à l’extérieur de ce qui fait le cœur de la foi chrétienne.

 

Dans un monde où beaucoup n’ont plus de contact avec la foi chrétienne ou s’en sont éloignés, cette première annonce est essentielle et est à bien distinguer de la catéchèse qui est l’approfondissement d’une foi déjà découverte.

 

Le directoire général de la catéchèse le précise bien au n°61 : « La première annonce est destinée aux non-croyants et à ceux qui, de fait, vivent dans l’indifférence religieuse. Elle a pour objet l’annonce de l’Évangile et l’appel à la conversion.

La catéchèse, qui se distingue de la première annonce de l’Évangile, développe et porte à maturité la conversion initiale en éduquant le converti à la foi et en l’incorporant dans la communauté chrétienne. Ainsi, ces deux formes du ministère de la Parole sont distinctes et se complètent. »

 

La catéchèse s’adresse donc à des personnes déjà touchées par la foi. Nous devons donc nous interroger sur nos pratiques catéchétiques : lorsque nous préparons les fiancés au mariage, les parents au baptême de leur enfant, les enfants à communier pour la première fois, s’agit-il de catéchèse ou de première annonce ?

 

Prendre en compte cela nous permet de mieux situer notre action pastorale et ne pas attendre de résultats immédiats d’un travail qui doit mettre du temps à germer, pousser, grandir et dont nous ne sommes pas maîtres…

 

D’après la plaquette des évêques
Devenir adulte dans la foi

 

n°16-24

 

La foi du baptême

 

Greffés aux sacrements d’initiation

 

Si l’écoute de la Parole de Dieu fait parvenir à la foi, c’est par l’eau du baptême et l’onction sainte de la confirmation que l’on devient chrétien. Ces deux signes vécus de façon unique marquent la vie. Cela ne veut pas dire que la foi est à l’abri des intempéries ! Il faut toujours resté initié dans la foi, d’où l’importance de l’Eucharistie qui nous fait devenir toujours plus disciple du Christ et Temple de l’Esprit.

 

La foi ne vient pas seulement de la Parole (même si on est intimement convaincu par l’Évangile) mais aussi du sacrement : la catéchèse ne peut être dissociée des sacrements de l’initiation.

 

La catéchèse prépare à recevoir un sacrement mais doit aussi aider à comprendre ceux que nous avons déjà reçus. Il faut donc lier la catéchèse à la vie de l’Église.

Même si on y enseigne et on y apprend beaucoup de choses, la catéchèse doit aussi conduire au cœur de la vie chrétienne : elle s’adresse à toute la communauté et veut introduire à la vie de cette communauté.

C’est une mission permanente pour chaque chrétien tout au long de sa vie tout en se faisant plus intense à certaines étapes de la foi et de la vie.

 

La catéchèse des adultes comme modèle

 

Dans nos paroisses, la catéchèse préparatoire aux sacrements s’adresse surtout aux personnes qui demandent un rite de passage mais qui ne désirent pas forcément entrer peu à peu dans la foi chrétienne et la vie de l’Église. Il ne sert à rien de se lamenter sur cette situation mais il faut la prendre en compte.       
Nous évoluons d’une appartenance reçue et automatique à l’Église vers une foi motivée et personnelle. Il est donc essentiel de pouvoir s’adresser aussi à ceux qui désirent ce cheminement.

 

La catéchèse ne peut pas concerner seulement les enfants et les adolescents. Le directoire de la catéchèse précise qu’elle doit « faire mûrir la conversion initiale, jusqu’à ce qu’elle devienne une profession de foi vivante, explicite et agissante » (DGC 82).

Nous ne pouvons donc nous contenter de préparer les étapes sociales de la vie des enfants et des adolescents.

La catéchèse s’adresse à tous les âges et il est urgent de la penser et de l’organiser à partir de la catéchèse des adultes.

 

Pouvoir approfondir notre foi qui livre toute sa pertinence dans les moments de crise et de grands changements dans l’existence demande de pouvoir se confronter aux questions qui viennent de l’extérieur et de l’intérieur. Voilà le but de la catéchèse permanente des adultes.

 

Quelles sont les initiatives concrètes que nous avons déjà prises dans nos communautés pour atteindre ce but ? Il serait intéressant de les répertorier, de les décrire et de les partager.

D’après les n°26 à 37
Devenir adultes dans la foi

 

Orientations pastorales

 

Le caractère englobant de la catéchèse

 

La mission de la catéchèse est d’apprendre à connaître et à expérimenter l’inépuisable trésor de l’Évangile. Cette mission concerne toute la communauté ecclésiale. Mieux faire connaître la foi mais la foi comprend plus que la connaissance : c’est aussi apprendre à prier, à découvrir la beauté de la liturgie, se découvrir membre d’une communauté, vivre et rendre la société plus humaine.

 

Le Directoire générale pour la Catéchèse (dont nous avons déjà parlé dans les numéros précédents) insiste sur ce caractère englobant de la catéchèse :

« La catéchèse initie à la connaissance de la foi et à l’apprentissage de la vie chrétienne, en favorisant un itinéraire spirituel qui entraîne un changement progressif des mentalités et des mœurs.

 

Écriture et catéchèse       Écoute !

Écoute, Israël ! Le Seigneur est notre Dieu et Il est unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force ! » Dt 6,4

 

Écoute !

Sans cette écoute, pas de foi possible. La parole de quelqu’un touche le cœur de l’homme, le bouleverse. La Parole a créé, elle a animé les prophètes, elle s’est faite chair et a habité parmi nous.

La tâche de la catéchèse est d’ouvrir l’Écriture et de rendre le cœur disponible à ce que Dieu veut dire à travers elle. C’est comprendre avec le cœur. Bien comprendre l’Écriture pose des problèmes car il y a une distance historique et culturelle entre le lecteur et le texte. Mais cette difficulté ne peut pas conduire à écarter les textes bibliques mais rend la catéchèse nécessaire.

 

Il ne s’agit pas de faire de l’exégèse (étude du texte biblique) mais de s’enrichir des recherches bibliques pour ouvrir le cœur des croyants à la compréhension croyante de l’Écriture.

La compréhension littéraire et historique est nécessaire mais non suffisante pour entrer dans une intelligence croyante.

 

A travers toute la diversité des livres bibliques, une unité demeure le message d’un Dieu en quête de l’homme, qui cherche à faire alliance avec lui.

L’Écriture nous parle aussi de l’humanité, de toute ce qui conduit l’être humain à la joie, l’espérance, à une vie nouvelle.

On ne comprend bien l’Écriture qu’à travers le Kérygme : Dieu, dans le Christ, aime jusqu’au bout et sauve le monde. Dans cette perspective d’ensemble, chaque texte n’est pas isolé mais toutes ces paroles deviennent Paroles de Vie.

 

Lorsque dans la liturgie nous acclamons la Parole de Dieu, ce ne sont pas de simples mots mais une réalité : la parole, le Verbe qui nous interpelle personnellement et qui peut enflammer notre cœur comme celui des disciples d’Emmaüs. Pour découvrir la Parole de Dieu vivante dans l’Écriture, on a besoin de la communauté de l’Église, du témoignage, des sacrements et de la prière.

 

n° 38 à 53


Catéchèse et Église

 

Au début du document, on rappelait qu’ « on ne naît pas chrétien, on le devient ». Ici, nous allons découvrir qu’ « on n’est pas chrétien tout seul ».

Si la Parole de Dieu est personnellement adressée à chacun, cette Parole nous engage dans la communauté de ceux qui ont accueilli cette même Parole.

La Parole rassemble les personnes en « ekklesia » : en Église.

 

Le concile Vatican II a parlé de l’Église comme Peuple de Dieu, expression très biblique. Elle est aussi le Corps du Christ et le Temple de l’Esprit.

Il faut donc distinguer l’Église comme institution et  l’Église comme réalité de Foi.

 

Les qualités de l’Église

L’Église est appelée « sainte » par ce qu’elle appartient à Dieu de façon particulière. Elle est « Une » parce que le Christ est son unique Seigneur. Elle est « catholique » car elle est étendue à tous ceux qui nous ont précédés dans la Foi.

L’Église est aussi « apostolique » : elle a reçu la foi des apôtres envoyés par Jésus.

Devenir chrétien, c’est donc découvrir la joie et la fierté d’appartenir à cette communauté universelle.

La catéchèse qui permet de mieux connaître la foi approfondit cette joie.

 

La  Foi de l’Église

Le nouveau baptisé de la nuit de Pâques n’est pas invité à formuler sa foi personnelle ou à exprimer comment cette foi le touche. On lui demande simplement un « oui » en pleine liberté et enthousiasme à la foi de l’Église.

On lui pose les questions avec le Symbole de l’Église (un symbole est ce qui rassemble) : ces mots reçus d’une Tradition vivante dont tous les termes ont fait l’objet de discussions conciliaires. Ce texte lui aura été « livré » le 5ème dimanche du carême lors du dernier scrutin.

 

Comme chrétien, on s’insère dans une Tradition vivante qui nous relie toujours à une source comme un courant. Cela signifie que la catéchèse n’a pas seulement pour tâche de transmettre la foi mais suppose un climat de réciprocité.

Nous cheminons ensemble dans la foi et nous sommes les accompagnateurs les uns des autres. Une bonne catéchèse ne se limite donc pas à une tranche d’âge mais s’inquiète de tous les croyants, au milieu de l’Église tout entière.

 

La communauté locale

La communauté locale est le lieu où la foi est vécue  et partagée, où l’on se rassemble pour se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu, où l’on célèbre l’Alliance et l’on rend grâce pour le salut que le Christ nous apporte dans sa mort et sa résurrection. C’est le lieu de la catéchèse pour tous.

 

N°54 à 65

 

 

Catéchèse et liturgie

 

La Parole de Dieu fait ce qu’elle dit ; elle nous partage la vie de Dieu que nous célébrons et recevons dans les sacrements.

Par la liturgie, on expérimente le cœur de la Foi.
En vivant la veillée pascale : le feu, la Parole, l’eau, le Pain, on comprend mieux la foi en la résurrection.

 

On y retrouve ici le vieil adage « comme la liturgie enseigne à prier, il faut apprendre à croire ». Par la liturgie, nous entrons peu à peu dans la compréhension des mystères de la foi, nous entrons dans l’alliance avec Dieu.

 

Baptême et catéchuménat

 

Si l’on ne devient pas chrétien sans la foi, il faut cependant l’eau du baptême pour le devenir. Croire, c’est une nouvelle naissance.

La catéchèse prépare et approfondit ensuite le baptême ; elle est donc liée à la vie nouvelle inaugurée par les eaux baptismales.

 

Le catéchuménat propose une longue préparation qui s’intensifie durant le carême pour aboutir au baptême dans la nuit de Pâques.

Après le baptême, commence une catéchèse « mystagogique » (qui approfondit et intériorise ce qui a été vécu dans le sacrement) qui se déploie durant tout le temps pascal. On y apprend à prendre part à la vie de la communauté ecclésiale.

 

Du temps des Pères de l’Église (IIème au VIIème siècle), la formation catéchétique comportait trois phases :

La découverte de l’histoire sainte (la Bible)

La catéchèse doctrinale (symbole et Notre Père)

La catéchèse mystagogique.

 

Le Directoire Général pour la Catéchèse considère que le catéchuménat doit être la source et l’inspiration de toute catéchèse dans l’Église.

 

L’initiation chrétienne est la tâche de toute la communauté qui doit pouvoir accueillir et aider les personnes à devenir adulte dans la Foi. Sans quoi, elle perd toute perspective d’avenir.

 

Catéchèse et eucharistie

 

L’eucharistie est la source et le sommet de toute la vie ecclésiale. Dans l’eucharistie dominicale, on peut voir et entendre tout ce qui concerne la foi de l’Église : l’écoute de la Parole de Dieu et la réponse priante de l’homme, la solidarité, la communion avec le Christ, l’accueil de l’Esprit, l’envoi en mission …

 

La catéchèse a pour rôle d’aider les chrétiens à vivre « une participation complète, consciente et active à la liturgie » comme l’a recommandé le concile Vatican II.

 

N°66 à 84

 

Catéchèse : de la prière à l’agir

 

Catéchèse et prière

 

Dans la foi, il est d’abord question de la rencontre avec le Dieu vivant, d’un acte de confiance en une personne. Il y a un monde entre parler de Dieu et parler à Dieu. L’apprentissage de la prière personnelle fait partie intégrante de la catéchèse. La prière est le lieu de l’écoute et de la réponse : Dieu touche le cœur de l’homme et l’homme touche le cœur de Dieu.

 

La prière ne peut donc pas uniquement occuper quelques instants en début ou en fin de rencontre mais toute la rencontre doit se dérouler dans une atmosphère de prière.

Apprendre à prier avec Jésus, c’est prier le Père avec les mêmes sentiments  : adoration, louange, confiance filiale, supplication, admiration pour sa gloire.

Ces sentiments se retrouvent dans le « Notre Père » qu’il sera judicieux de remettre aux enfants, aux jeunes, aux adultes comme le prévoient les rites du catéchuménat.

 

Parmi les nombreuses formes de prière, les évêques souhaitent mettre à l’honneur l’antique méthode de la Lectio Divina pratiquée dans la tradition monastique.

On trouvera une aide précieuse, dans un petit fascicule « hors série n°80 » de la revue Prier : Dix méthodes pour mieux prier.

Catéchèse et vie morale

 

Croire a des conséquences sur notre agir. Rencontrer Dieu implique une conversion. Ce qui est important pour Dieu le devient pour celui qui croit et les commandements de l’Alliance deviennent des Paroles de Vie.

La catéchèse est une école de vie qui fait découvrir les attitudes mêmes de Jésus. L’amour de Dieu et l’amour du prochain sont intimement mêlés.

 

Les chrétiens ont à prendre leur place et faire entendre leur voix en ce qui concerne les questions d’éthique sociale. La mission de la catéchèse est donc de chercher ensemble comment l’Évangile répond aux grands défis sociaux de notre temps. C’est l’axe de la dimension diaconale de la foi qui nous envoie en mission au cœur du monde.

 

Les chrétiens ont à porter une attention particulières aux personnes en quête de sens, de spiritualité, d’intériorité. C’est la tâche d’une première annonce que de proposer l’Évangile de l’amour de Dieu.

 

Il ne s’agit pas ici de se « bricoler un sens » mais nous avons la responsabilité de mieux connaître notre foi. Les adultes trouveront dans le catéchisme de l’Église catholique (qu’on préférera dans sa version complète et non abrégée) une aide précieuse.

 

Au delà de tous les outils, les ouvrages, les contenus, n’oublions cependant jamais que l’on devient croyant à travers des rencontres interpersonnelles. La catéchèse est toujours en chemin.

 

N° 85 à 112